RESULTATS COMPLETS

Dites donc les copains ! Est-ce que la manche 13 de ce week end ne serait pas un petit peu le tournant de la saison ? Ah ben oui quand même, un seul pilote au goal qui rafle les 1000 points ça fait toujours forcément du dégât au classement. Vingt-trois pilotes avaient daigné se lever tôt pour répondre à l’invitation de Dany Rivière pour la première fois DE. Dany se méfiant du vent sur Saint Leu a voulu assurer le coup en emmenant tous les grouillots sur Bellemène. Après un briefing où quelques concurrents ont écouté sans la ramener, Dany a attendu que les conditions soient meilleures plus bonnes moins pires pour autoriser les gars à ouvrir en grand la fenêtre. Le parcours de 45 kms n’avait rien pour effrayer des concurrents qui en avaient vu d’autres. Sauf que voili-voila, une stabilité de ouf faisait mine de vouloir contrecarrer les velléités poulie/poulie des différents candidats à la gagne. « Quel contraste avec la manche précédente !! » se dirent à l’unisson tout ce petit monde. Du coup ça ne se bousculait pas au portillon pour décoller. Faut dire que ça sentait le plomb à plein nez cette affaire. Dany en DE à qui on la refait pas, choisit de reculer l’heure du start d’un quart d’heure. Pas con, vu que c’était moisi. Précisons qu’un décalage de Start se répercute automatiquement sur tous les autres horaires (sauf précision spécifique du DE). C’est important de s’en rappeler sinon on comprend que dalle à ce qui suit. Quelques pilotes courageux décident de tester la masse d’air histoire de mettre une mine à tout le monde au cas où les thermiques se décideraient tout à coup à faire leur boulot. Que nenni !! Le pauvre Clément est posé en moins d’un quart d’heure. Au bout d’un moment, comme on n’est pas venu pour jouer à la crapette, on se décide tous à y aller. Ben c’est Waterloo, c’est tas sur tas, ça pose à qui mieux mieux. Pas tous remarquez, il y a 8 ou 9 pilotes qui parviennent quand même à faire B2 (Sans Soucis). On peut donner les noms, ça mange pas de pain ; Manu, Philippe, Gildas, Mathias, Joël, Pierre Muller et Pierre Vrel, Noël, Laurent… C’est tout, ça prouve quand même qu’il y a des thermiques, Faut un peu de chance pour les débusquer, mais bon, y’en a. Quand tout le monde a bien fini de poser à Camaron, on s’avise qu’il reste quelques concurrents encore en l’air. Ces derniers finiront par abdiquer sur la zone de Plateau Caillou ; Philippe, Gildas, Mathias. La messe est dite ? Ben non !! Faut toujours qu’ils y en aient qui fassent leur intéressant. Le manu Nicolas est un des rares à y croire depuis le début. Patient, il a temporisé un max pour rester en l’air coûte que coûte. Bien lui en a pris puisque la masse d’air commence à proposer des trucs plus sympas. Il parvient à effacer la balise au Sud qui constituait le point dur du jour. Le reste est du pipi de chien, avec le vent de fion il vient boucler le parcours en 2H38 (moyenne de vol 16km/h, ça prouve la difficulté). Voilà bravo Manu. On commence à ranger tout, on finit la vaisselle, on plie les chaises et on s’apprête à aller se coucher quand Trafalgar !!!… Y a un dernier grouillot en l’air ! Mais d’où qu’y sort bon dieu !! Le Sébastien Combes avait été un des premiers à décoller un peu après Clément et s’était battu comme un damné pour pouvoir se reposer au déco. Il pensait comme beaucoup que c’était foutu. Et pis, ben voilà, il s’est mis à faire le parcours parce que finalement, la masse d’air s’améliorant un poil, y’avait plus qu’à y aller. Il boucle même le parcours l’acrobate. Très en retard évidemment, le seb a bénéficié du report d’un quart d’heure de la fin de manche. Il lui manque toutefois 1’30’’ pour finir entièrement le tracé. Il s’en carre pas mal vu qu’il empoche 984 points dans la besace. Voilà ayé.

A la suite de cette manche atypique, Manu Nicolas prend les rênes au général. Il a le vent en poupe le gamin vu qu’il a gagné trois des quatre dernières manches. Il va falloir aller le chercher sachant qu’il peut encore gommer un pauvre 690 points.

La prochaine manche aura lieu le vendredi 14 juillet. DE Karim. Vive le Fisc et l’Anarchie.    NonO

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