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RESULTATS

CLASSEMENT

Ce dimanche aux Colimaçons, les compétiteurs étaient remontés comme des pendules. On allait voir ce qu’on allait voir. On allait boucler le bazar en 35 Km/h de moyenne ! Terminé les p’tits thermiques de nases où qu’on monte à deux à l’heure. Vingt dieux ! On est en juin oui ou merde ? C’est vrai quoi ! Y a à peine une stère de pilotes qui ont connu les joies du bouclage de parcours cette saison. Faut que ça change saperlipopette ! Fallait les voir ces gars (et ces 2 filles), gonflés à bloc à l’idée de piétiner ce pauvre barreau. Eh ben va te faire voir ! On a eu droit à une manche pas fastoche du tout ! Une manche à la pète couille avec une brise pas piquée aux mites associée à des thermiques facétieux en trompe misère. Tout avait pourtant bien commencé avec un DE, la tête sur les épaules qui nous a gratifié d’un parcours « faisable ». Le genre de manche où tu y croit pasqueu les balises restent à portée de tir, du genre pas à perpète. Quarante bornes ! Pas de quoi effaroucher un évêque. Le gars Manu Vincent avait quand même tenu à nous corser un poil le schmilblick en foutant en B4 la Chapelle Pointue. Ben oui faut pas exagérer, si le premier boucle en 50 minutes y en a qui vont se gausser que c’était trop fingers easy in the nose. Alors là bon, la Chapelle pointue ça implique quand même le plaf pour se la taper. A l’ouverture de la fenêtre… Que nenni, pas un pékin pour vouloir se lancer. Tu m’étonnes ! Les biplaceurs font un concours de fléchette. Y a aucun thermique qui monte vers le haut du ciel.  Ah ben dame ça a un poil plombé l’ambiance. Il y a bien l’ami Béchir qui s’est dit que ça pouvait être son heure de gloire… 15 minutes plus tard il pliait sa voile à l’atterro. Personne pour se moquer car les gars sentent bien qu’ils vont pas être à la fête.  Bon finalement tout le monde décolle à 20’ du start et ça commence un peu à tenir. Il y a quand même des pilotes au tas dès les premières transitions, pour ceux-là B2 est une utopie. Le gros du peloton continue tant bien que mal. Ca revient de la Saline pour faire B3 La Fontaine. L’écrémage fait son travail d’écrémage et il n’y a plus très lourd de concurrents à se présenter au pont à haubans. Voyons, c’est pas dur on a Manu Nico, Henri, Seb le Coupy, Jean Marc, Pierre Helleu, Nono, Pierre Muller, Michel… Et pis c’est tout. La victoire finale va se jouer entre ceux-là. Même au soleil sur les rampes de la Saline, ça ne monte pas des briques. Des petites bulles chafouines donnent l’illusion qu’on va pouvoir se refaire. Un plaf, un seul petit plaf et l’affaire est dans le sac. Les deux premiers à abdiquer sont Seb et Michel, Ils s’en vont poser à Jacques Tessier plage. Un poil plus tard, c’est au tour de Pierre Helleu, Pierre Muller, Nono et Jean Marc de rendre les armes au niveau de la plate-forme ULM. Nico s’en sort mieux, grâce aux bullasses, il parvient à se remettre au-dessus de la route. Patient, il finit par dégotter le thermique de la gagne qui lui permet d’aller au plaf, totocher cette bon dieu de Chapelle pointue. Dès lors il ne lui reste plus qu’à se laisser glisser les pouces dans les narines en vent de fion jusqu’à Piveteau et Tessier. Manu boucle le parcours en 2h23 avec une moyenne de 16 km/h ce qui en dit long sur la facilité de la manche. C’est la deuxième victoire cette saison pour le champion 2017. Le gars Henri se débat comme un beau diable sur les rampes pendant une éternité quand il parvient enfin à se sortir le cul des ronces. Lui aussi finit au goal un peu après Manu.  Voilà, deux pilotes au goal sur 25. Ici mon petit gars t’es à la Run, le bouclage des parcours c’est pas pour les marcassins !… Mais qu’est-ce qu’il est en train de nous faire celui-là ? On avait laissé le Seb en final de posé… Et voilà l’acrobate en train d’enrouler au-dessus de la plage comme si c’était possible. Le garçon reprend suffisamment de gaz pour se refoutre sur les rampes au niveau de la station Tamoil. Allez pas me dire que c’est de la moule, je l’ai déjà vu faire ce coup. C’est quand même pas gagné. Il se bat comme un pécari acculé par des hyènes  mais finit par se taper le machin pointu. Le retour sur Piveteau se fait certes en vent de derche mais surtout les orteils dans la chlorophylle. Dans la navette on est pas persuadé qu’il va pouvoir rejoindre le goal. Eh ben si tiens ! En 2h44 j’te frai dire. Ah je dis chapeau, c’est plus fort que gagner à la crapette. Au déchargement des traces consternation Waterloo ! Trafalgar ! Le pauvre Henri a merdé grave. Il s’est mis un rayon de start à 1000 mètres au lieu de 1500. Il a volé comme un chef et le voila crédité d’un misérable 3,1 km. C’est pas juste. Pour la peine à la prochaine manche on va le laisser passer devant… Non j’déconne. C’est rageant quand même. Je compatis mon p’tit gars.

La prochaine justement aura lieu dimanche prochain, DE l’ami Lio. D’ici là essayez de voler un peu au lieu de tripoter vos smartphones ! Vive le hard rock !

NONOZ

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